Le 28/10/2016 à 09:54, Jérémie Libeau a écrit :
J’ai publié ce matin les propositions :
Hum. Pour l'annuaire des services numériques, était-il vraiment nécessaire de quémander le soutien de la mairie pour le réaliser ? N'est-ce pas typiquement le genre de projets qui peut se réaliser de manière instantanée et collaborative, compte-tenu qu'il n'y a aucune barrière à l'entrée + communiquer et voir si ça intéresse la mairie dans un deuxième temps ? D'abord on make, ensuite on communique/présente. Je suis vraiment déçu, voir choqué, que l'on ait proposé ça : est-ce qu'on a aussi besoin que les élu-e-s nous donnent la béquée ou ça ira ?! Pour l'accessibilité des sites web, notre proposition ouvre un grand boulevard aux charognards habituels que la ville fera intervenir et qui vont surfacturer la ville comme ils en ont l'habitude avec les sites web institutionnels (ce n'est pas les illustrations dans la presse qui manquent) en mode « IPv6 et TLS c'est sérieux mon bon monsieur / ma bonne dame donc il faut désigner des consultants de grande renommée pour étudier et déployer ça avec des études préalables et des rapports et tout ». In fine, avec cette proposition, on a plaidé en faveur d'un système pourri, d'une méthodologie pourrie. Dommage. Dans les deux cas, on aurait pu imaginer et préconiser que ces projets soient portés par des petites structures locales existantes de type associations ou non. Faire, en local, tout ça. Là, on a joué le jeu des gros, notamment sur la proposition d'accessibilité, et je trouve ça bien triste et dommage. La manière de faire est aussi importante que l'idée. On ne peut pas se dédouaner en mode "Juste, si ça part en couilles, c’est pas grave et on n'y peut rien, on avait proposé une superbe idée à la base". Il aurait fallut, a minima, insister sur la manière de mener à bien ces projets qui nous semble être la plus appropriée et la plus éthique.